Description :
Dès le début du XIXe siècle, un édifice religieux apparaît sur différents projets pour le quartier napoléonien de Pontivy. Il fallut néanmoins attendre le Second Empire pour qu'une église sorte de terre. Enclenché grâce au concours financier promis par Napoléon III lors de son passage à Pontivy en 1858, le chantier se déroula entre 1863 et 1869. C'est à l'architecte parisien Marcellin-Emmanuel Varcollier, recommandé par la princesse Bacciochi, cousine de Napoléon III récemment installée à Colpo, que l'on doit les plans de cette église néogothique dont la sculpture architecturale fut réalisée par le Pontivyen Joseph Le Goff. L'épuisement précoce de la subvention impériale laissa l'église inachevée : la flèche surmontant la tour-clocher et la sacristie, entre autres, ne furent jamais réalisées.
En 1985, le syndicat intercommunal pour l'aménagement touristique du canton de Pontivy, soutenu par la conservation régionale des monuments historiques, lança un concours international pour la création de vitraux contemporains. Soixante-sept équipes issues de toute l'Europe y répondirent. Composée des peintres Patrick Ramette et Catherine Viollet, des maîtres-verriers Sylvie Gaudin et Gilles Rousvoal, et des ateliers Duchemin et Gaudin, l'équipe lauréate réalisa les vitraux actuels entre 1991 et 1994 sur le thème imposé des quatre éléments. Grâce à ce chantier, l'église Saint-Joseph de Pontivy figure aujourd'hui parmi les grands monuments historiques français ayant participé au renouvellement de l'art du vitrail contemporain à partir des années 1980.
Description :
Une subtile alliance entre un patrimoine napoléonien et des vitraux contemporains
Description Longue :
A l'occasion des journées du patrimoine, l'église Saint-Joseph vous ouvre ses portes et un guide vous attend pour répondre à vos questions.
Réalisée grâce au concours financier de l'empereur Napoléon III, l'église Saint-Joseph est construite entre 1863 et 1869 dans le style néogothique. Discrète (clés de voûte) ou manifeste (pavement du chœur, rosaces du transept), la symbolique impériale s'y trouve partout. Réalisés entre 1991 et 1994 au terme d'un concours international, les vitraux contemporains sont dus à Sylvie Gaudin, Patrick Ramette, Gilles Rousvoal et Catherine Viollet (thème des quatre éléments).
[Source: Ministère de la Culture](http://journeesdupatrimoine.fr/)
Conditions :
Gratuit
Conditions Tags :
Gratuit
