N° PA00091585 - Fortifications de la ville : Citadelle et remparts
Mis à jour le 16-05-2023
Adresse :
Fort-de-l'Aigle (rue du) ; Henri-François-Buffet (promenade)
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété de la commune ; propriété d'une société privée ; propriété de l'Etat
Auteur :
Le Royer de la Sauvagère Félix-François (ingénieur) ; Robinet Jacques, dit : Bourbonnais (entrepreneur) ; Gallen (entrepreneur) ; Gourier du Rocher François (sculpteur)
Siècle :
17e siècle ; milieu 18e siècle
Date :
1933/05/12 : inscrit MH ; 1948/04/29 : classé MH ; 1999/09/27 : classé MH
Affectation :
affecté au ministère chargé de la défense ; affecté au ministère chargé de l'économie et des finances
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr
Détails :
Les remparts : inscription par arrêté du 12 mai 1933 - La citadelle et les remparts (à l'exception des remparts de la ville entre le bastion Saint-Pierre et la porte de la Pointe) : classement par arrêté du 29 avril 1948 - La grande poudrière, rue des Récollets (cad. AE 154) : classement par arrêté du 27 septembre 1999
Historique :
"Port-Louis se compose d'une citadelle et d'une ville fortifiée. C'est Louis XIII qui fit reconstruire l'ancienne citadelle de Blavet, détruite, et développa la ville rebaptisée Port-Louis. La citadelle fut achevée de 1616 à 1622. Aux pieds du rempart sont installées un certain nombre de salles souterraines (entrepôts de vin, etc.). En 1636, Richelieu fit construire une demi-lune à l'extrémité du grand port, achevée par Charles de la Meilleraye en 1643. L'enceinte urbaine fut bâtie entre 1649 et 1653. Peu d'évolutions se sont produites entre le 17e et le 19e siècle, époque où des transformations importantes ont été pratiquées sur une partie des remparts et bastions (avec entre autres, l'établissement en 1850 d'une rampe d'accès qui reliait la porte de la Pointe à la place aux canons). Située face à la tour de Nesmond, la grande poudrière a été bâtie en 1750-1752, sur les plans de l'ingénieur Félix-François Le Royer de la Sauvagère, par l'entrepreneur des fortifications royales Jacques Robinet, dit Bourbonnais et son associé Gallen. François Gourier du Rocher exécuta le motif décoratif placé sur le pignon d'entrée sud : les armes de la duchesse de Mazarin, qui furent grattées en 1792. Ce bâtiment rectangulaire en pierre de taille de granit, est contenu dans une enceinte, sa voûte de couvrement présente un berceau maçonné en briques. Il conservait toutes les poudres des forts environnants ainsi que celles des vaisseaux faisant escale à Port-Louis ; sa capacité de stockage était de 120 000 livres. C'est un témoin intéressant de ce type d'édifices élevés au 18e siècle."